Ekaterina soupirait, tout lui semblait ennuyant, elle avait l’air exaspérée et fatiguée d’être ici à l’Académie Alice, même si cela ne faisait même pas une journée qu’elle était là, car oui, elle s’ennuyait énormément, même si cet établissement était remplis de personnes « comme elle », elle s’emmerd*it, oui, la petite demoiselle s’emmerd*it énormément, tellement qu’elle faisait toute sortes de farces aux personnes qui passaient devant elle. Comme brûler les longs cheveux de cette fille qui venait de passer, ou encore de brûler le pantalon de ce garçon. Et tout cela, en le faisant assise sur une branche d’un grand arbre, au milieu de la cours si grande du collège. Oui, c’est méchant, mais que voulez-vous, notre petite demoiselle est une vraie peste ! Toujours à vouloir faire de mauvaises farces aux gens, mais enfin, c’est comme ça qu’on connaît Ekaterina et pas autrement, si elle devait changer, elle ne serait plus la même. Et puis, personnellement, voir notre jolie demoiselle sourire sincèrement et chaleureusement serait la chose la plus étrange et sûrement une chose quasi impossible. Bon, je parle, je parle, mais je ne fait pas avancer l’histoire, donc revenons à notre histoire, Ekaterina, qui fut rapidement lassée de brûler, ou plutôt griller les personnes qui passaient, elle se mit à marcher, dans une direction totalement inconnue pour la jeune fille, vu que cela ne faisait que quelques heures qu’elle était ici. Elle n’avait même pas daignée aller à l’accueil pour avoir ses clés de chambres ou savoir sa classe, sûrement de la paresse, car la cour était grande, même immense.
En continuant son chemin, Ekaterina vit une jeune fille, un peu plus vieille que notre demoiselle, assise sur une pierre, regardant un point fixe, d’un air rêveur. Elle possédait une longue chevelure bleutée, enfin, un peu plus clair, on aurait dis une cascade d’une eau très pure, puis, avec les reflets de soleil … C’était si jolie ! Ekaterina décida d’arrêter sa contemplation puis d’aller vers elle, pour lui parler, vu que notre petite demoiselle n’avait rien à faire. Ses pas étaient légers, tellement qu’on l’entendait à peine.
« Bonjour, Sempai ! »
[Désolé, c'est court =X]